La Banque islamique de développement (BID a publié, ce mercredi sur son site web, deux appels d’offres pour la réalisation de l’étude d’impact social et environnemental  portant sur le projet de gazoduc Maroc-Nigeria.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 29 octobre 2021 pour se manifester, sachant que les études devraient être lancées par les consultants retenus au cours du premier trimestre 2022, et s’étaleront sur une période de 12 à 14 mois, précise la BID

«Le gazoduc partira d’une station de compression sur l’île de Brass au Nigeria d’où il se dirigera, au large, vers le Maroc. Le gazoduc passera ensuite sur terre jusqu’au nord du Maroc, pour finalement se connecter au gazoduc Maghreb-Europe. La section onshore sera enterrée et des stations de compression seront construites tout le long du tracé», souligne la BID.

Le gazoduc devra être construit en eau peu profonde sur le plateau continental avec plusieurs stations de compression installées tout le long du tracé. Au total, 13 pays sont concernés par le passage de la section offshore du gazoduc, à savoir le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et enfin le Maroc.

Lancé en 2016 à Abuja, sous la présidence du Roi du Maroc et du président nigérian, ce projet reliera les ressources gazières du Nigeria à celles du Maroc et de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. En 2018, ce projet est entré dans une nouvelle phase avec la signature par les deux chefs d’Etat de trois accords de coopération bilatérale dont un relatif à ce projet stratégique.

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