Le gouvernement entend faire de la dynamisation de l’investissement un vrai levier de développement et de consolidation des bases de relance économique et de création d’emploi, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.
L’exécutif compte booster l’investissement au niveau territorial et œuvrer pour la facilitation de l’acte d’investir, notamment à travers un meilleur accompagnement administratif, réglementaire ou financier, selon le communiqué rendu public à l’issue de la réunion gouvernementale tenue ce mercredi sur la question de l’Investissement.
Durant cette réunion, les ministres se sont penchés sur les moyens de stimuler l’investissement et consolider les bases de la relance économique, en cohérence avec les orientations du Roi du Maroc et à la lumière du référentiel commun du nouveau Modèle de Développement ainsi que du programme du gouvernement notamment dans son volet relatif à l’emploi. Et ce à travers un ensemble de mesures transverses fortes à même d’amorcer une croissance économique vigoureuse, pérenne, inclusive et créatrice d’emplois, d’après la même source.
Le chef du gouvernement et les ministres présents ont plus particulièrement abordé les différents sujets relatifs à l’acte d’investir notamment les moyens de l’encourager et d’accompagner ses acteurs via plusieurs leviers, à la Charte de l’investissement, et à l’importance et le rôle des Centres régionaux d’investissement (CRI).
Dans le même ordre, l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été examinée. Ce Fonds, pour lequel une dotation de 15 milliards de dirhams avait déjà été affectée dans le cadre de la Loi de finances précédente, fera l’objet d’un renforcement dans le cadre du projet de Loi de Finances 2022 à travers une levée de fonds auprès de partenaires externes ayant pour objectif de renforcer ses ressources de 30 milliards de DH supplémentaires, ajoute le communiqué.
L’ambition est de d’insuffler une nouvelle dynamique à ce Fonds qui intervient dans des projets d’investissement, en recourant aux mécanismes de Partenariat Public privé (PPP) et en donnant la priorité, en particulier, aux secteurs industriels orientés vers l’export, l’agriculture, l’immobilier, le tourisme, ainsi qu’aux projets d’investissement dans les projets stratégiques prometteurs pour le développement humain (éducation, santé, eau, numérique, économie verte…).
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