Des parlementaires italiens se sont indignés de la décision « inacceptable » et « injustifiée » de l’Algérie de ne pas reconduire l'accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME).

C’est ainsi que l’eurodéputé Marco Zanni a souligné, dans un tweet, que la décision algérienne est « inacceptable », notant que le Maroc représente l’un des alliés les plus stratégiques de l’Europe en Afrique.

« Cette fermeture fragilisera les approvisionnements énergétiques de l’Europe, soumise au chantage de l’Algérie », s’est-il alarmé.

De le même sens, la sénatrice Urania Papatheu a écrit, dans une note, que cette décision injustifiée est grave et inadmissible, souhaitant que « l’Union européenne ne cède pas à ce chantage et qu’elle intervienne face à cet acte hostile ».

L’Algérie utilise le gaz à des fins politiques, déstabilisant la sécurité énergétique de l’UE et coupant les approvisionnements dans un contexte tendu marqué par une forte hausse des prix de l’énergie, a souligné la parlementaire italienne.

L’Algérie a annoncé, dimanche, sa décision de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME). Cet acte unilatéral est considéré par nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d’Alger envers l’Europe, suite notamment à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de sa dernière résolution qui vient consolider les acquis du Royaume concernant la question du Sahara marocain.

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