Cette première partie du PLF-2022 a reçu l’aval de 11 conseillers, alors que 3 autres s’y sont opposés et un conseiller s’est abstenu.
Pour ce qui est du tarif des droits de douane, les Conseillers ont introduit un amendement relatif à la baisse des droits de douanes à 2,5% sur les matières plastiques (numéro 3915902292).
Ils ont également préconisé la réduction des droits de douane de 40% à 2,5% pour les sulfates colorés (portant le numéro 3402901700).
En outre, les membres de la commission ont adopté l’application d’un droit d’importation à un taux unifié de 2,5% pour les matières premières utilisées dans le traitement du diabète et d’ajouter la matière “Acarbose” à cette liste de matières.
Sur le volet des taxes intérieures de consommation, un amendement relatif à l’inclusion de tous les dispositifs de taxes intérieures de consommation tel qu’il a été mentionné dans le Dahir en tant que loi n°1.77.340, publié le 9 octobre 1977 dans le code des douanes, a été adopté.
Il s’agit aussi d’exonérer les téléphones basiques et les téléviseurs 32 pouces de la taxe intérieure de consommation écologique, et ce pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, notamment ceux aux revenus limités.
Pour le Code général des impôts, les amendements approuvés portent sur la baisse de l’impôt sur le transport des personnes et des marchandises à 10%, notamment dans un contexte de hausse des cours du pétrole au niveau mondial.
Selon les amendements approuvés, les métaux de récupération bénéficieront d’une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sans droit à déduction.
De même, les services fournis dans le cadre des opérations d’assurance de solidarité et de réassurance de solidarité mentionnés dans la loi n° 17.99 relative au code des assurances tel qu’il a été modifié et complété, seront exonérés de la TVA sans droit à déduction.
En outre, les membres de la commission ont retenu un amendement relatif à l’exonération de la TVA sans droit à déduction des intérêts des prêts accordés par les établissements de crédit aux étudiants de l’enseignement privé ou public ou de la formation professionnelle dédiés au financement de leurs études à l’intérieur ou à l’extérieur du Maroc.
Ils ont également introduit l’exonération de la TVA sans droit à déduction pour les entreprises qui mènent des projets d’investissement d’un montant égal ou supérieur à 50 millions de dirhams, et ce dans le cadre d’une convention conclue avec l’État.
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