Les financements de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans le green au Maroc a atteint plus de 190 millions d'euros (2 milliards de dirhams) en 2021, ce qui représente plus de 95% des investissements globaux de la banque dans le Royaume.
Selon le journal +les Inspirations Éco+, dans sa livraison de ce mardi, “plus de la moitié des investissements de la BERD au Maroc ont financé des activités green en 2021”. Il s’agit de «projets liés à la transition énergétique et au développement durable visant à faire baisser la dépendance du Royaume aux énergies fossiles et à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES)».
Le journal évoque «un montant global de 211 millions d’euros (plus de 2,3 milliards de dirhams) investi en 2021 et exclusivement dédié au privé. «La BERD a financé 10 projets pratiquement tous green, qui ont coûté la bagatelle de 2,04 milliards de dirhams», souligne le quotidien. Et de préciser «plus de 968 millions de dirhams ont été investis dans les technologies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique via les banques marocaines partenaires pour aider les entreprises notamment les PME».
Le quotidien cite aussi le prêt de 6 millions d’euros accordés à la société Lamatem, spécialisée dans la confection de vêtements médicaux haut de gamme. «La BERD a également accordé un prêt de 10 millions d’euros au fabricant panafricain de matelas Dolidol pour financer un projet de recyclage visant à transformer les bouteilles usagées en polytéréphtalate d’éthylène (PET) en fibres de polyester pour les produits de literie», fait savoir la publication. Sans oublier l’appui à Faurecia pour financer ses opérations au Maroc et soutenir son objectif de devenir neutre en carbone d’ici à 2025 à hauteur de 80 millions d’euros.
Land’or a aussi été aidée par la banque pour développer ses activités dans le Royaume au même titre que «75 petites et moyennes entreprises à travers son programme de conseil, qui a notamment mis l’accent sur les technologies numériques, les femmes entrepreneurs et les questions écologiques».
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