Le Japon a accordé, vendredi, un prêt de 22 milliards de yen (156,3 millions d’euros) pour le financement du Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base au Maroc.
L’accord de prêt a été signé à Rabat par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Kuramitsu Hideaki en présence du Représentant Résident de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA) au Maroc, ITO Takashi, indique un communiqué du ministère des finances.
Le programme signé vise à appuyer le Maroc dans l’amélioration de l’environnement des apprentissages et la réduction des disparités en termes d’apprentissages dans les mathématiques au sein des établissements scolaires, entre les établissements scolaires et entre les ménages.
Le Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base est en parfaite adéquation avec les cadres de référence et les stratégies du secteur de l’éducation nationale, à savoir la vision stratégique 2015-2030, la loi-cadre 51-17, et les axes phares du Nouveau modèle de développement, en l’occurrence l’axe n° 2 « pour une école publique de qualité » et ses cibles à l’horizon 2035.
Depuis les années 2000, la JICA a appuyé les efforts du Royaume, entrepris dans le secteur éducatif de base à travers plusieurs instruments. La JICA, basée au Maroc depuis plus de 50 ans, contribue aux également différents programmes de coopération, en l’occurrence les projets de prêts en yen, les coopérations financières non remboursables et les coopérations techniques, dont l’envoi de volontaires Japonais.
Plus de 38 projets de prêt concessionnel ont été octroyés depuis 1976 dans divers secteurs (éducation, eau, santé, infrastructures, agriculture et pêche maritime), totalisant une enveloppe budgétaire d’environ 312 milliards de yen japonais (près de 24 milliards de dirhams) dans le but de soutenir le développement durable, promouvoir la compétitivité économique et contribuer à l’atténuation des disparités socio-spatiales.
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