L’activité économique nationale devrait connaitre une croissance de 1,3% en 2022, après le rebond de 7,9% en 2021, a annoncé, jeudi, le secrétaire général du Haut-Commissariat au Plan (HCP), Ayachi Khellaf.
Ce ralentissement de la croissance économique est dû principalement à la baisse de la valeur ajoutée agricole de 13,5%, tandis que les valeurs ajoutées secondaires et tertiaires ont connu des hausses respectives de 1,5% et 4,5%, a précisé Khellaf lors d’un point de presse dédié à la présentation du budget économique exploratoire relatif à 2022 et 2023.
«Au troisième trimestre 2022, les perspectives de croissance pour l’économie mondiale resteraient entachées de fortes incertitudes. Le commerce international de biens devrait bénéficier de l’amélioration relative des échanges commerciaux des économies avancées et de la Chine, mais sa dynamique resterait tributaire de l’évolution de la trajectoire de l’inflation mondiale, des tensions géopolitiques en Ukraine, de la situation sanitaire et de l’impact du resserrement des politiques monétaires sur l’investissement et la consommation», ajoute la même source.