Réunis mercredi à l'occasion du 2e round du dialogue social, gouvernement, patronat et syndicats, ont convenu de mettre en place des commissions conjointes chargées de traiter les questions d’actualité, conformément à l’échéancier arrêté par l’accord du 30 avril 2022.
Parmi les dossiers qui seront mis sur la table des discussions, la révision du régime de l’impôt sur le revenu (IR), la réforme des régimes de retraite et le réexamen d’un ensemble de législations du travail.
Les différentes parties ont également convenu d’élaborer une vision « commune » pour la mise en place de l’Observatoire national du dialogue social et de l’Académie de la formation dans le domaine du travail, de l’emploi et du climat social, en tant que mécanismes d’accompagnement pour l’institutionnalisation du dialogue social.
Sur le plan sectoriel, le gouvernement et les centrales syndicales ont salué l’évolution du dialogue social dans le secteur de l’enseignement, et mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la cadence des réunions entre le département de tutelle et les syndicats du secteur les plus représentatifs au sujet du statut du personnel de l’enseignement. Les principales centrales syndicales espèrent parvenir à des réponses à leurs revendications « dans un délai raisonnable de manière permettant d’inclure ses dispositions à impact budgétaire dans la loi de finances de l’année 2023 ».
S’inscrivant dans le prolongement de l’accord du 30 avril, ce round a également permis de faire le bilan des réalisations dans le cadre de cet accord et de saluer la disposition du gouvernement à honorer ses engagements, en procédant notamment dès le mois de septembre courant, à la mise en œuvre des résultats du dialogue social, et ce à travers l’augmentation immédiate de 5% du SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales, et de 10% du SMAG dans le secteur agricole.
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