L’Egypte fait partie, selon l’agence de notation Moody’s, des cinq pays du monde les plus à risque de ne pas pouvoir rembourser leur dette extérieure, actuellement de plus de 150 milliards d’euros.
En août, Goldman Sachs estimait qu’il faudrait 14,9 milliards d’euros à l’Egypte pour qu’elle puisse rembourser ses dettes. Outre les trois milliards de dollars (2,99 milliards d’euros) du FMI, l’Egypte a également obtenu un milliard d’euros d’aide d’un fonds dédié par le FMI aux pays en développement, a indiqué le Premier ministre Mostafa al-Madbouly, ainsi que cinq milliards de dollars “d’organisations internationales et régionales“, qui n’ont pas été identifiées.
“Ce programme va courir sur quatre ans“ et “il sera soumis à l’accord du conseil d’administration du FMI en décembre pour être approuvé“, a précisé Mostafa al-Madbouly.