Sondés par rapport au plaisir, cette notion n’est évoquée que par 44% des répondants; 56% ne l’éprouvent pas en allant travailler et donc ne sont pas impliqués dans leurs missions.
La mesure du bonheur au travail est une nécessité, vu que les enjeux concernent également bien l’entreprise que ses salariés: performance et fidélité. Parmi les indicateurs sur lesquels les entreprises se basent, on cite le turnover. Selon l’enquête, seuls 14% des salariés marocains ont été stables dans leurs emplois depuis qu’ils ont commencé à travailler. 75% des salariés ayant moins de 1 an d’expérience ont changé d’emploi au moins 1 fois et 25% ayant entre 1 et 3 ans d’expérience ont changé d’emploi 2 fois.
« Les actifs marocains préfèrent multiplier les expériences au détriment de l’évolution à long terme et la sécurité d’emploi. En résumé, cette ‘volatilité’ est en réalité une quête du bonheur au travail », informe la même source.