La croissance ralentit par rapport au deuxième trimestre, qui avait connu une hausse de 1,1% du PIB, mais reste supérieure à la moyenne de la zone euro (0,2%).
Par rapport au deuxième trimestre, la consommation des ménages a augmenté de 2,5% et les investissements ont progressé de 0,8%. Les importations ont grimpé de 4,2%, alors que la hausse des exportations a été limitée à 0,1%, détaille l’ISTAT.
Pour l’ensemble de l’année, le gouvernement dirigé par Giorgia Meloni prévoit une hausse du PIB de 3,7%, après une croissance de 6,7% l’an dernier, un taux inédit depuis plus de 40 ans.
Pour le quatrième trimestre, le gouvernement s’attend à une légère baisse du PIB, due au recul de la production industrielle et au ralentissement du secteur des services.
Après deux mois de hausse, l’Italie avait vu sa production industrielle baisser de 1,8% en septembre comparé à août.
Pour 2023, le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a maintenu la prévision de croissance de 0,6% établie par le précédent gouvernement de Mario Draghi, dont il fut ministre du Développement économique.
Mme Meloni avait dévoilé la semaine dernière les grandes lignes de son projet de budget pour 2023, dont les deux tiers sont consacrés à la crise énergétique, laissant peu de marge pour des mesures électorales.
Ce projet prévoit plus de 21 milliards d’euros au titre des mesures de soutien aux ménages et entreprises face à la flambée des prix de l’énergie, sur un total de 35 milliards d’euros de dépenses.