La BDL “a décidé de geler les comptes” de Hassan Moukalled, accusé par le Trésor américain d'”avoir facilité les activités financières du Hezbollah” et de ses deux fils, Rayyan et Rani, ainsi que les compagnies qu’ils gèrent, selon un communiqué.
La BDL a pris cette mesure pour échapper aux sanctions prévues par une loi américaine adoptée fin 2015 pour entraver les financements du Hezbollah.
Cette loi pénalise les institutions financières qui “faciliteraient toute transaction” au profit de l’organisation ou blanchiraient ses fonds. Elle sanctionne également les banques qui “faciliteraient toute transaction” au profit d’une centaine d’organisations et de personnalités accusées par le Trésor américain d’être liées au Hezbollah.