Dans un communiqué publié jeudi, la BERD indique avoir réalisé des investissements record de 360 millions d’euros dans le secteur privé et de 170 millions d’euros pour soutenir l’économie verte au Maroc, notant que 58% de tous les investissements étaient axés sur le genre et l’inclusion.
Pour soutenir la transition du pays vers une économie à faible émission de carbone, la Banque a cofinancé “le premier projet de modernisation d’un parc éolien en Afrique”, en accordant un prêt d’un montant maximal de 44 millions d’euros pour le parc éolien de Koudia Al Baida, dans le nord du pays, ajoute la BERD.
La Banque a également investi un milliard de dirhams émis par la ville d’Agadir, capitale de la région Souss-Massa au Maroc, faisant d’elle la première ville marocaine à rejoindre le programme Green Cities de la BERD.
Dans le but de contribuer à la libération du potentiel économique de la région orientale du Maroc et à l’amélioration de l’accès régional aux infrastructures, la BERD a aussi accordé un financement supplémentaire de 100 millions d’euros pour la construction du port de Nador West Med (NWM), rappelle l’institution basée à Londres.
La BERD a également fourni un paquet de coopération technique d’une valeur d’un million d’euros pour évaluer le rôle potentiel de NWM dans la chaîne de valeur de l’hydrogène, détaille la même source, notant, par ailleurs, qu’elle a fourni 88 projets de conseil aux PME en 2022, la plupart dans les régions situées en dehors de Casablanca et de Rabat.
En outre, la Banque a tenu son assemblée générale annuelle pour la première fois au Maroc en 2022, sous le thème “Relever les défis dans un monde turbulent”.
Poursuivant son soutien à la région du sud et de l’est de la Méditerranée (SEMED), la Banque a réalisé un montant record de 2,4 milliards d’euros de nouveaux investissements dans 50 projets en 2022, dont 70 % dans le secteur privé et 42 % dans l’économie verte.
Dans l’ensemble, la BERD a fourni un montant record de 13,1 milliards d’euros d’investissements à ses régions en 2022, dans un contexte économique mondial extrêmement difficile, du fait des conséquences de la guerre en Ukraine, confirmant ainsi son rôle contracyclique de soutien à ses clients et aux économies dans lesquelles elle investit.