Rome, 8 janvier (LaPresse) – « Nous avons proposé à l'Europe d'intervenir avec un nouveau plafond sur le prix du gaz et son découplage de celui de l'électricité. Il ne s'agit pas de fixer un prix mais de rechercher un mécanisme stable contre la spéculation ». C'est ce qu'a déclaré Gilberto Pichetto Fratin, ministre de l'environnement et de la sécurité énergétique, dans une interview accordée à Repubblica. Aujourd'hui, nous avons du gaz en abondance, mais si un événement négatif devait se produire, la spéculation pourrait reprendre le dessus et la politique serait déjà prête à intervenir », souligne-t-il. Au vice-président allemand Haabeck, qui se rendra à Rome le 21 janvier, je dirai : gardons les pieds sur terre et trouvons des solutions », explique-t-il. En ce qui concerne le découplage, la proposition italienne est de créer les conditions en Europe pour des prix équilibrés qui soient plus favorables aux consommateurs et qui stimulent la production de nouvelles énergies renouvelables. Nous devons trouver une formule qui ne soit plus basée sur le gaz et qui soit bonne pour les 27 membres de l'UE ». Sur le nucléaire, « je crois que notre devoir aujourd'hui est d'expliquer aux Italiens que nous ne parlons plus de grandes centrales de première et deuxième génération. Les nouveaux petits réacteurs seront complètement différents et meilleurs, du point de vue de l'approvisionnement en énergie, de la sécurité et des déchets. De plus, ils sont essentiels pour atteindre les objectifs de décarbonisation. Si nous expliquons cette évidence, dans quelques années, l'Italie sera en mesure de faire de nouveaux choix, basés sur la commodité des prix et la durabilité énergétique ».

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