Rome, 16 mai (LaPresse) – Lors d’une réunion tenue ce matin avec l’entreprise, il a été annoncé que jusqu’à 70 % des travailleurs de certains services seront placés en chômage partiel (Cassa Integrazione). C’est ce qu’ont fait savoir les syndicats FIM, FIOM et UIL de l’usine ex-Ilva de Tarente, qui dénoncent “avec fermeté la conduite unilatérale adoptée ces dernières heures par la direction de l’entreprise.”

Selon eux, l’entreprise agit “sans aucun dialogue préalable avec les partenaires sociaux”, en communiquant directement aux différents services le nombre de travailleurs concernés par le chômage partiel à partir de la semaine prochaine.

“Dans certains services, le pourcentage de personnel impliqué atteint des seuils alarmants, jusqu’à 70 %, en violation flagrante des dispositions prévues par le décret ministériel en la matière et de l’accord de chômage partiel extraordinaire signé.”

“Ces dispositions excluent expressément de la suspension les travailleurs affectés à la maintenance et à la surveillance, ainsi que ceux impliqués dans des activités directement liées à la sécurité et à la protection de l’environnement, lorsqu’ils participent à des programmes de maintenance spécifiques,” poursuivent-ils. “L’entreprise a donc mis en place, de manière arbitraire et sans aucune concertation, un plan de suspension des activités qui risque sérieusement de compromettre la continuité des interventions de maintenance et, par conséquent, la fonctionnalité et la sécurité des installations, en contradiction avec les engagements pris dans le cadre du plan de relance.”

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