Rome, 25 juillet. (LaPresse) – « Il faut renforcer le système italien, dans une période de grande incertitude ». C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Agriculture Francesco Lollobrigida, interviewé par La Stampa. « La question des droits de douane est très complexe et a des répercussions différentes selon les secteurs. Nous avons donc choisi de ne pas faire de commentaires avant l'issue finale des négociations. Ce que nous espérons, et ce sur quoi le gouvernement italien et en particulier la présidente Meloni ont travaillé, c'est d'exclure parmi les différents scénarios celui d'ouvrir un conflit commercial avec les États-Unis, comme certains le souhaitaient de manière non seulement illogique mais presque folle, ou même d'espérer l'ouverture de nouveaux marchés de substitution ». Il est évident que nous voulons l'ouverture du plus grand nombre possible de marchés, tout comme les entrepreneurs, mais nous ne sommes pas disposés à renoncer à un marché stratégique comme celui des États-Unis. L'Europe et l'Amérique du Nord – une question que je considère bien plus importante que les échanges commerciaux – sont les deux seuls endroits où existent des démocraties accomplies et, par conséquent, les relations avec les États-Unis doivent être préservées. C'est pourquoi nous espérons qu'un compromis équitable sera trouvé », conclut-il.
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