Rome, 12 août (LaPresse) – Confindustria exprime sa « satisfaction pour l’accord » sur l’ex-Ilva de Tarente conclu au ministère des Entreprises et du Made in Italy. « Maintenant, » déclare le président de Confindustria Emanuele Orsini, « il faut la décarbonisation et un vrai redémarrage. » « Nous prenons acte qu’un accord a été trouvé avec toutes les parties impliquées, et nous en sommes satisfaits, car aujourd’hui il a été décidé de ne pas fermer l’Ilva, » observe Orsini. « Nous avons déjà dit que l’Ilva est un actif stratégique pour le pays, tant pour le territoire que pour l’industrie italienne. Nous apprécions l’accord et espérons qu’il sera respecté et mené à terme, en maintenant certaines limites claires. »
« En premier lieu, » poursuit Orsini, « il faut parvenir à la décarbonisation, par respect pour les habitants de ce territoire et pour l’industrie. Deuxièmement, il doit y avoir des investisseurs du secteur capables d’un vrai redémarrage compétitif, à la fois au niveau national et international. Le troisième élément est que — dans le cadre de la solution de décarbonisation — une attention juste et fondamentale soit portée aux installations DRI pour alimenter les nouveaux fours électriques, ce qui est une nécessité absolue pour l’industrie nationale et pour l’autonomie stratégique du pays. » « Je veux conclure en soulignant un dernier aspect crucial, qui est celui de la sous-traitance et des niveaux d’emploi, » ajoute Orsini. « Il est important que dans tout le processus de redémarrage, les nombreuses petites entreprises et fournisseurs liés à l’Ilva et à son avenir, ainsi que les milliers de travailleurs concernés, soient dûment pris en considération. »