Rome, 22 octobre (LaPresse) – « Nous pensons qu'il existe une crise de la démocratie dans notre pays, mise en évidence par le fait qu'environ la moitié des citoyens ne vont plus voter. D'autre part, la crise de la démocratie provient précisément de la charité et de l'exploitation du travail qui en résulte ». C'est ce qu'a déclaré le secrétaire général de la CGIL, Maurizio Landini, en marge de la conférence de presse au siège national à Rome. « Quand on est pauvre alors qu'on travaille, cela signifie que quelque chose ne fonctionne pas et que c'est exactement le contraire de ce que dit notre Constitution. D'autre part, je pense que tout le monde peut voir qu'il s'agit d'une opération de propagande explicite qui va dans le sens d'une logique assez autoritaire. Nous le voyons dans l'information, nous le voyons dans les relations avec la magistrature, nous le voyons dans le monde du travail, lorsque la précarité n'est pas combattue, lorsque les salaires restent bas et lorsqu'il n'y a pas la volonté d'aller chercher l'argent là où il se trouve pour pouvoir investir dans la santé publique, dans l'école, dans l'éducation et, bien sûr, dans le travail. Et c'est précisément pour cela que nous appelons à la mobilisation, car en ce qui nous concerne, la démocratie se défend en la pratiquant, et je pense que tout le monde peut voir qu'il existe aujourd'hui un problème et une crise de notre démocratie.