Rome, 13 novembre (LaPresse) – En 2024, la proportion de personnes renonçant à des consultations spécialisées (à l'exception des soins dentaires) ou à des examens médicaux atteindra 9,9 % (5,8 millions de citoyens), soit une augmentation par rapport à 2023 (7,6 %) et aux niveaux d'avant la pandémie (8,1 %). Ces données ont été publiées par l'Istat dans le rapport Bes 2024 « Le bien-être équitable et durable en Italie ». Les principales causes sont les longues listes d'attente (6,8 %) et les raisons économiques (5,3 %). Les femmes (11,4 %) et les adultes âgés de 45 à 54 ans (13,4 %) sont les plus pénalisés, tandis que les différences territoriales s'atténuent. Des écarts persistent en matière d'éducation, les personnes âgées moins instruites (11,9 %) rencontrant plus de difficultés que les diplômés (9,2 %). En 2023, le nombre de lits d'hôpitaux dans les services de soins intensifs passe à 2,9 pour 10 000 habitants (contre 3,2 en 2022), avec des baisses plus marquées dans le nord, en particulier dans la province autonome de Trente, en Vénétie et en Lombardie. Cela entraînera une atténuation des différences territoriales et du dualisme Nord-Sud, avec des régions au-dessus et en dessous de la moyenne réparties dans tout le pays. Les hospitalisations hors région augmentent : elles sont de 477 000 en 2023 (+27 000 par rapport à 2022), soit 8,6 % du total. Cette augmentation concerne principalement les hospitalisations de haute complexité. Le phénomène est plus marqué dans le sud, avec 11,3 % des hospitalisations hors région (dont la moitié dans des hôpitaux du nord), tandis que le nord conserve la plus grande capacité d'attraction. La répartition territoriale de la mobilité sortante est stable depuis vingt ans, avec des pourcentages élevés dans de nombreuses régions du sud, dans le Val d'Aoste/Vallée d'Aoste, en Ligurie, dans la province autonome de Trente, dans les Marches et en Ombrie.