Rome, 15 novembre (LaPresse) – « La désertification des magasins est un problème économique, social et de cohésion : chaque rideau métallique baissé signifie moins de sécurité, moins de services, moins d'attractivité et moins de sociabilité dans nos villes. Et sans interventions efficaces et rapides de régénération urbaine, d'ici 2035, nous risquons d'avoir de véritables villes fantômes ». C'est ce qu'a déclaré le président de Confcommercio, Carlo Sangalli, à propos de l'analyse publiée aujourd'hui par la Confédération sur la désertification commerciale dans les villes. « Pour éviter cette perspective, il faut des politiques nationales et des stratégies communes entre les institutions, les entreprises et les territoires, capables de conjuguer compétitivité, durabilité et qualité de vie. Mais surtout, il est nécessaire de soutenir le commerce de proximité par des politiques fiscales plus équitables, un accès au crédit plus facile et moins coûteux et des mesures spécifiques pour faire face à la transition économique, insiste-t-il. Il est également indispensable de réhabiliter les plus de 100 000 magasins vacants, un sujet sur lequel nous espérons une collaboration avec les parties concernées et les autorités locales ».
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