Milan, 23 novembre (LaPresse) – D'un minimum d'environ 1 900 euros à un maximum de plus de 3 600 euros : tel est le montant cumulé de la baisse subie au cours de la période 2023-2025 par les salaires compris entre 28 000 et 50 000 euros bruts. C'est ce qui ressort d'une simulation élaborée par le Bureau économique de la CGIL nationale, qui souligne également que les avantages que la manœuvre budgétaire 2026 garantira à ces tranches de revenus, grâce à la réduction du deuxième taux d'imposition sur le revenu (IRPEF) de 35 % à 33 %, oscillent entre 0 et 440 euros par an. Par exemple, un revenu brut annuel de 30 000 euros a subi une ponction fiscale de 2 807 euros au cours de la période 2023-2025 et bénéficiera d'un avantage de seulement 40 euros par an grâce à la réduction du deuxième taux d'imposition sur le revenu. Dans le cas d'un revenu brut annuel de 35 000 euros, face à une ponction de 3 340 euros, les avantages ne seront que de 140 euros par an. Enfin, pour un revenu brut annuel de 40 000 euros, la ponction s'élève à 3 639 euros contre un avantage de seulement 240 euros par an. Ainsi, sans neutraliser le fiscal drag, en indexant l'IRPEF sur l'inflation, le gouvernement n'aide pas la classe moyenne, mais favorise, voire provoque, son appauvrissement.

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