Rome, 4 décembre (LaPresse) – À l'approche de l'Immaculée Conception, la recherche du sapin de Noël commence. Il sera présent « dans 88 % des foyers italiens qui ne renoncent pas à la tradition », selon l'enquête Coldiretti et Ixè publiée aujourd'hui. « Si l'arbre en plastique reste la solution la plus populaire, il ne faut pas oublier les coûts environnementaux élevés liés à ce choix. Le sapin artificiel, explique Coldiretti, met plus de 200 ans à se dégrader dans l'environnement et sa production rejette entre 40 et 60 kg de CO2 dans l'atmosphère. À l'inverse, la culture d'un arbre naturel permet de retirer 47 grammes de CO2 de l'atmosphère ». 30 % des 18-34 ans semblent s'orienter vers le sapin naturel, un chiffre qui tombe à 15 % si l'on considère l'ensemble de l'échantillon. La dépense moyenne pour le sapin de Noël sera cette année de 42 euros par famille. Pour le sapin naturel, elle varie de 20 à 30 euros pour les plus petits à 150, voire 200 euros pour les espèces les plus hautes. « Le sapin naturel italien concilie le respect de la tradition et celui de l'environnement, car il est principalement cultivé dans les zones montagneuses et vallonnées, sur des terres marginales qui seraient autrement abandonnées, souligne Coldiretti, et contribue à améliorer la structure hydrogéologique des collines et à lutter contre l'érosion et les incendies. Au moment du choix, il est conseillé de vérifier la certification figurant sur l'étiquette, en privilégiant les arbres d'origine italienne, éventuellement achetés directement auprès des pépiniéristes ».

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