Rome, 22 décembre (LaPresse) – « Ce qui s'est passé ces derniers jours est tout à fait normal. Il n'y a pas de manœuvre qui n'ait suscité des agitations et des polémiques, même au sein de la majorité. Dans le cas présent, il y a eu quelques malentendus au sein de la Ligue, mais tout s'est résolu avec un retard minime. Et, en fin de compte, ce qui compte, c'est d'avoir mené à bien une loi de finances équilibrée, sérieuse, qui garantit, grâce à la réduction de l'IRPEF, des allègements fiscaux pour la classe moyenne et des aides aux entreprises, tout en assurant la stabilité des comptes publics ». C'est ce qu'a déclaré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, dans une interview accordée au Quotidiano Nazionale. « C'est une manœuvre qui va dans la bonne direction, explique-t-il, car elle vise à aider la classe moyenne, avec la réduction du taux de 35 à 33 %, à réduire la pression fiscale sur les entreprises, avec l'hyper-amortissement, à favoriser les augmentations contractuelles avec la défiscalisation pour les travailleurs qui ont les salaires les plus bas. Sans parler des investissements croissants dans la santé ». Dans tout cela, affirme-t-il, Forza Italia a « évité de nouvelles taxes sur le logement, en empêchant l'augmentation du taux pour les locations de courte durée. Nous sommes également intervenus pour envoyer un signal aux forces de l'ordre. Nous avons réussi à éviter que les entreprises ne soient pénalisées par la nouvelle taxation sur les dividendes, non seulement pour les grandes entreprises, mais aussi pour les petites ».

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