Après deux reports consécutifs, crise sanitaire oblige, le Forum économique mondial (WEF) s’est ouvert ce lundi en présentiel dans la station suisse de Davos.

L’édition de cette année, placé sous le thème «l’Histoire à un tournant: politiques gouvernementales et stratégies d’entreprise», devrait réunir près de deux mille cinq cents dirigeants et experts du monde entier, dont plus de cinquante chefs d’État et de gouvernement, plus de mille deux cent cinquante dirigeants du secteur privé et près de cent innovateurs mondiaux et pionniers de la technologie, selon les organisateurs.

La société civile sera représentée par plus de deux cents dirigeants d’organisations non gouvernementales (ONG), d’entrepreneurs sociaux, d’universités, d’organisations syndicales, de groupes confessionnels et religieux, et par au moins quatre cents dirigeants de médias et journalistes. La réunion annuelle fera également une place aux jeunes générations, avec la participation de cent membres des communautés Global Shaper et Young Global Leader au Forum.
Les discussions porteront, entre-autres, sur la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, le changement climatique, l’éducation, la technologie ou encore la gouvernance énergétique.

Il s’agit de discuter de la «Reskilling Revolution» («révolution du reboisement»), une initiative visant à offrir à un milliard de personnes une meilleure éducation, de meilleures compétences et de meilleurs emplois d’ici à 2030; d’une initiative sur les mesures et les divulgations universelles en matière d’environnement, de société et de gouvernance (ESG) pour évaluer le capital des parties prenantes; et de l’initiative «One Trillion Trees»  («un milliard d’arbres»), pour protéger les arbres et les forêts et restaurer les écosystèmes de la planète.

Le programme s’articulera autour de six piliers thématiques: favoriser la coopération mondiale et régionale; assurer la reprise économique et façonner une nouvelle ère de croissance; construire des sociétés saines et équitables; préserver le climat, l’alimentation et la nature; favoriser la transformation de l’industrie et, enfin, exploiter la puissance de la quatrième révolution industrielle.

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