« Ce permis est détenu depuis 2019 par Chariot Limited (75%), une entreprise basée à Guernesey, et par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM – 25 %), la société nationale du Maroc », rappelle M. Perrin dans cette publication intitulée « Perspectives gazières du Maroc: où en est le projet ‘Anchois’ ? », ajoutant que Chariot est l’opérateur de Lixus, dont la superficie est de 1.794 km².
Même s’il convient de rester prudent à ce stade sur l’ampleur des réserves futures de gaz d’Anchois et du permis Lixus, puisqu’on peut parler pour l’instant de ressources et pas encore de réserves, le projet de développement repose sur quelques atouts clés, dont la proximité du gazoduc Maghreb-Europe (GME), relève la même source.
« Ce gazoduc relie l’Algérie à la péninsule ibérique en passant par le Maroc mais la section algérienne a été fermée à partir du 1 er novembre 2021, un peu plus de deux mois après la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat. L’Espagne et le Maroc se sont entendus pour utiliser une partie du GME dans l’autre sens, c’est-à-dire de l’Espagne vers le Maroc.
Cette utilisation a été effective pour la première fois à la fin juin 2022, ce qui a permis au Maroc d’importer du gaz naturel à partir de gaz naturel liquéfié (GNL) arrivé en Espagne où il a été regazéifié », explique l’auteur. Et de souligner que Chariot entend accélérer le futur développement d’Anchois en vue d’une mise en production « aussi vite que possible » et que Chariot et l’ONHYM travaillent sur tous les aspects de ce projet et sur le plan de développement afin de parvenir à la décision finale d’investissement (DFI).