“C’est un bon jour pour notre pays et un signe pour le monde entier que l’économie allemande pourra rester forte”, a indiqué, à cette occasion, le chancelier allemand, Olaf Scholz.
“C’est le nouveau rythme de l’Allemagne avec lequel nous faisons progresser nos infrastructures”, s’est félicité le chancelier. Un projet privé du groupe français Totalenergies à Lubmin (nord de l’Allemagne) devrait aussi ouvrir rapidement.
Cinq autres terminaux flottants suivront dans l’année, après des chantiers menés au pas de charge grâce aux milliards d’euros débloqués par Berlin.
Ces installations fourniront un tiers des besoins en gaz du pays, éloignant, pour le moment, les scénarios catastrophes de pénuries massives encore évoqués il y a quelques mois.
Les terminaux GNL (Gaz naturel liquéfié) flottants permettent d’importer du gaz naturel par voie maritime, sous forme liquide. Ils sont composés d’une plateforme d’amarrage et d’un bateau dit FSRU, où le GNL est livré, stocké et regazéifié, avant d’être envoyé dans le réseau.
Les autorités allemandes appellent la population à poursuivre ses efforts pour économiser la ressource. L’objectif de Berlin est d’économiser 20% de gaz cet hiver, contre 13% actuellement.