La ville de Dakhla sera dotée d’une station de dessalement de l’eau et d’un parc éolien, a annoncé le département du chef du gouvernement.

Un mémorandum d’entente et des conventions de partenariat entre les secteurs public et privé a été signé mercredi dans ce sens, indique-t-on dans un communiqué.

Signé par le ministre de l’Agriculture, le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et le directeur général de DAWEC, ce mémorandum concerne l’approvisionnement en eau d’irrigation sur une superficie de 5.000 hectares, ainsi qu’en eau potable au profit de la ville de Dakhla et des environs (Bir Anzarane et le nouveau Port atlantique de Dakhla) en créant une nouvelle station de dessalement d’eau de mer, indique un communiqué.

Il a été également procédé à la signature d’une convention d’accès au réseau électrique national pour le transport au profit de la station de dessalement, et une convention de raccordement au réseau électrique public pour le parc éolien, dans le cadre du projet de la station de dessalement de Dakhla.

Cette signature s’inscrit en perspective du lancement prévu des travaux de création d’un projet de dessalement d’eau dans la région, et dans le cadre du modèle de développement économique et social des provinces du sud, lancé en 2015 pale Roi Mohammed VI, ainsi que le renforcement de la participation du secteur privé dans le développement des infrastructures.

Dans le même contexte, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a décidé, dans le cadre de la loi 12-86 relative aux contrats de partenariat public-privé, de mettre en oeuvre deux conventions, dont la première porte sur un partenariat public-privé relatif au co-financement, à la fabrication et la maintenance de l’unité de dessalement de l’eau couvrant un périmètre d’irrigation de 5.000 hectares dans la région de Dakhla, ainsi qu’un parc éolien, qui sera développé dans le cadre de la loi 13-09 sur les énergies renouvelables, qui vise à répondre aux besoins en énergie électrique de l’unité de dessalement.

Quant au deuxième accord, ajoute la même source, il porte sur un contrat de partenariat public-privé pour le cofinancement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance d’un réseau d’irrigation couvrant une nouvelle zone de 5.000 hectares dans la région de Dakhla.

Cet ambitieux projet, qui devait initialement irriguer 5.000 hectares de primeurs, a été repensé en tenant compte des besoins exprimés par l’ONEE afin d’accompagner le développement de la région en fournissant de l’eau potable à la ville de Dakhla et ses environs, à savoir Bir Anzarane et le nouveau port atlantique de Dakhla.

Ainsi, la capacité de production d’eau dessalée sera portée à 37 millions de m2 par an. Le coût d’achèvement de l’infrastructure est estimé à environ 2 milliards de dirhams (1 euro=10,7 Dhs).

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