Le constat dressé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) sur l’impact du changement climatique sur les enfants est préoccupant.

L’organisation onusienne affirme qu’un milliard d’enfants est en danger  en raison du changement climatique.

Les enfants de Guinée-Bissau, du Tchad, du Nigeria et de la République centrafricaine sont les plus susceptibles de voir leur santé et leur éducation menacée, déplore l’UNICEF dans une nouvelle étude consacrée à cette thématique.

Environ un milliard d’enfants, soit près de la moitié des mineurs dans le monde, vivent dans l’une des 33 nations classées “à risque extrêmement élevé”, prévient-on alors même qu’ils ne sont responsables en réalité que de 9% des émissions mondiales de CO2.

Pire encore, pas moins de 240 millions d’enfants sont fortement exposés aux inondations côtières, au moment où  600 millions d’enfants sont fortement exposés aux maladies à transmission vectorielle. L’UNICEF révèle également que 815 millions d’enfants sont fortement exposés à la pollution par le plomb et 920 millions d’enfants au manque d’eau. De même,  1 milliard d’enfants  est exposé à des niveaux élevés de pollution atmosphérique.

L’UNICEF rappelle que, par rapport aux adultes, les enfants ont moins de chances de survivre aux événements climatiques extrêmes et sont plus sensibles aux produits chimiques toxiques, aux changements de température et aux maladies.

Pour protéger les enfants des effets du changement climatique, un appel a été lancé par l’agence onusienne aux gouvernements et aux entreprises pour augmenter les investissements dans l’adaptation au climat, réduire les émissions de gaz à effet de serre et fournir aux enfants une éducation climatique afin qu’ils puissent s’adapter et se préparer aux effets du changement climatique.

© Copyright LaPresse