Les mesures de confinement et les restrictions de déplacement liées à la Covid-19 ont entraîné une baisse spectaculaire mais de courte durée des émissions des principaux polluants atmosphériques en 2020, notamment dans les zones urbaines, selon le premier bulletin sur la qualité de l’air et le climat de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
« La Covid-19 s’est avérée être une expérience non planifiée en matière de qualité de l’air et elle a entraîné des améliorations temporaires localisées. Mais une pandémie ne saurait se substituer à une action soutenue et systématique visant à lutter contre les principaux facteurs de pollution et de changement climatique et à préserver ainsi la santé des populations et de la planète », a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, cité par un communiqué.
En effet si « de nombreux citadins ont vu un ciel bleu au lieu du nuage de pollution », la réduction « n’a pas été uniformément répartie entre toutes les régions ou tous les types de polluants », a précise l’OMM, qui signale par ailleurs que de nombreuses régions du monde ne respectent toujours pas les recommandations en matière de qualité de l’air.
Le bulletin, publié vendredi 2 septembre, met en évidence les principaux facteurs qui influent sur la qualité de l’air en 2020, par rapport aux autres années. Il montre comment la qualité de l’air a connu des épisodes d’amélioration et de détérioration dans différentes régions du monde, note la même source.