Le Maroc a fait part de son ambition de devenir un pays précurseur en matière de développement durable et de l’économie verte, exprimant son engagement en faveur du continent africain pour relever les défis relatifs aux changements climatiques.
“Notre pays pourrait bientôt atteindre l’objectif de 50% des énergies issues de sources propres dans son mix énergétique grâce aux investissements massifs qu’il a entrepris dans ce secteur”, a indiqué l’ambassadeur du Maroc à Rome, Youssef Balla, qui intervenait lors du forum “Croissance verte de l’Afrique”, organisé en marge des salons internationaux Ecomondo et Key Energy, tenus du 26 au 29 octobre à Rimini.
Le Maroc a adopté une approche intégrée, participative et globale pour mettre en place un nouveau modèle de développement, qui a placé le développement durable au centre de ses préoccupations afin d’assurer une transition sure vers une économie verte en harmonie avec les efforts internationaux, a souligné le diplomate marocain.
L’ambassadeur a, en outre, rappelé que le Royaume a mis en place le Plan climat national 2020-2030 dans le but de renforcer la capacité d’adaptation et d’accélération de la transformation vers une économie à faibles émissions, de mettre en œuvre les politiques nationales à ce niveau et d’encourager l’innovation écologique.
S’adressant aux représentants des pays africains, qui participaient également à ce forum, M.Balla a fait part de l’engagement du Maroc à poursuivre sa dynamique de coopération régionale et continentale, notant que l’accès à une énergie propre et durable pose plusieurs défis dans le monde entier, d’où la nécessité d’unifier les efforts et de mobiliser des moyens de financements innovants.
La coopération sud-sud est fondée sur l’action commune et la solidarité, a-t-il affirmé, notant que le Royaume a contribué à plusieurs projets dans le continent en termes, notamment, d’électrification, de l’irrigation et des infrastructures de base.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Said Mouline, a affirmé que le Maroc, sous le leadership du Souverain, s’est engagé depuis plusieurs années déjà dans ce chantier de durabilité tout en priorisant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Le Royaume s’est doté d’une vision claire et d’une politique proactive pour atteindre ses objectifs dans ce secteur crucial, a mis en avant M. Mouline, notant que le Maroc a mis en place à cet effet toutes les mesures nécessaires, tant au niveau réglementaire qu’institutionnel.
Il a mis en exergue la nouvelle loi sur les énergies renouvelables et les efforts déployés par les différentes agences qui opèrent efficacement dans ce domaine, en l’occurrence l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), l’AMEE, l’institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et le Cluster soleil.
Organisé par la fondation méditerranéenne des énergies renouvelables (RES4MED), le Key Energy et l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), ce forum représente une opportunité d’échange entre les institutions africaines et les entreprises vertes de l’UE.
Cet événement, qui vise à promouvoir le rôle futur de l’énergie éolienne dans le mix énergétique du continent africain, a été marqué par la participation des entreprises italiennes opérant en Afrique subsaharienne et de représentants institutionnels et associatifs provenant de plusieurs pays africains.
L’ambassade marocaine en Italie a mis en place à cette occasion un stand offrant aux différents participants d’Ecomondo et de Key Energy une plateforme d’échange interactive pour faire connaitre les réalisations du pays en matière d’énergies renouvelables et prospecter de nouvelles opportunités.
Outre un espace d’exposition, les deux salons proposent 150 séminaires et conférences animés par les professeurs Fabio Fava et Gianni Silvestrini, à la tête des comités scientifiques et techniques respectifs des deux plateformes.
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