Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a pris part, ce mardi, par visioconférence, à une réunion ministérielle sur le thème « Opérationnalisation de la Commission climat des États Insulaires : Vers la réalisation et l’action », et ce, en marge de la 26ème Conférence des Parties des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) qui se tient à Glasgow.
Au cours de son intervention, le ministre marocain a mis en exergue l’intérêt et l’importance de la création, en 2016, de cette Commission, aux côtés des deux autres commissions climat du Bassin du Congo et de la Région du Sahel, et ce, lors du Sommet Africain d’Action, convoqué à l’Initiative du Roi Mohammed VI, dans le cadre de la COP22 tenue à Marrakech.
Dans ce sens, les participants à cette réunion n’ont pas manqué de saluer l’engagement constant du Souverain marocain en faveur d’une Afrique forte et résiliente face aux impacts du dérèglement planétaire du climat et le leadership du Maroc, en tant que partenaire fondateur des trois commissions climat africaines.
Réunissant le Cap Vert, les Comores, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, l’île Maurice, Sao Tomé et Principe, la Tanzanie, Madagascar ainsi que les Seychelles, qui en assure la présidence, cette commission a pour objectif d’accompagner les Etats insulaires africains dans leur lutte face aux défis climatiques spécifiques, d’autant plus que ces pays partagent une fragilité écologique commune, a souligné le ministre.
Ainsi, M. Bourita a réitéré l’engagement du Maroc à accompagner et soutenir les actions de la commission dont l’opérationnalisation devient plus que jamais un impératif. « Le Maroc en fait un devoir de solidarité et une priorité d’actions en vue de contribuer à créer une dynamique vertueuse, a-t-il déclaré.
Afin d’accélérer l’opérationnalisation de la Commission climat des États Insulaires, M. Bourita a mis l’accent sur trois prérequis incontournables à savoir, l’identification des besoins et des ambitions, l’élaboration d’un plan d’investissement réaliste pour canaliser le soutien technique et financier que les partenaires pourraient fournir ainsi que la mise en place d’un groupe de travail conjoint en vue d’élaborer une feuille de route traçant les objectifs à atteindre dans les prochains mois.
Aux côtés des ministres des pays membres de la Commission, cet événement a connu la participation de représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, la Commission Economique des Nations pour l’Afrique pour l’Afrique et la Banque Africaine de Développement.
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