La COP26 maintient « en vie les objectifs de l'accord de Paris ».

C’est ce qu’a estimé l’Union européenne à  l’issue de l’adoption, samedi soir, du « Pacte de Glasgow » par les 200 pays membres de la COP26.

« Nous avons progressé dans la réalisation des trois objectifs que nous nous étions fixés au début de la COP26 », a indiqué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

« Premièrement, obtenir des engagements de réduction des émissions afin de ne pas dépasser la limite de 1,5°C de réchauffement de la planète. Deuxièmement, atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars par an de financement climatique pour les pays en développement et vulnérables.

Et enfin, obtenir un accord sur le manuel d’utilisation de l’accord de Paris », a-t-elle détaillé, ajoutant que « cela nous rend confiants sur le fait que nous pouvons offrir à l’humanité un espace sûr et prospère sur cette planète. Mais il n’y aura pas de temps à perdre : un travail difficile nous attend encore ».

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a quant à lui estimé  que l’accord sur le changement climatique conclu un peu plus tôt à la COP26 de Glasgow était « un grand pas en avant », ajoutant toutefois qu’il y avait « encore énormément à faire ».

« Nous avons demandé aux nations se mobiliser pour notre planète à la COP26, et elles ont répondu à l’appel », a estimé le Premier ministre britannique. « J’espère que dans le futur on considérera la COP26 à Glasgow comme le début de la fin du changement climatique, et je vais continuer à travailler sans relâche vers ce but ». a-t-il ajouté.

L’accord adopté samedi pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, ne répond pas aux demandes d’aide des pays pauvres. D’autant qu’il ne garantit pas de contenir le réchauffement à 1,5°C.

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