Lors de cet événement planétaire, qui se tient du 6 au 18 novembre à Charm Cheikh en Egypte, la CE sera représentée par la présidente Ursula von der Leyen, ainsi que quatre commissaires européens.
Selon l’Exécutif, lors de la COP27, l’équipe de négociation européenne “fera pression” pour la mise en œuvre des engagements existants, afin de “passer de paroles ambitieuses à des actions concrètes”, notamment par l’adoption d’un programme de travail sur l’atténuation, en vue d’intensifier d’urgence l’ambition et la mise en œuvre de l’atténuation au cours de cette décennie critique.
En ce qui concerne l’adaptation au changement climatique, la Commission a réitéré l’engagement de l’UE à réaliser de “nets progrès” vers l’objectif mondial d’adaptation (GGA).
“Les solutions fondées sur la nature, telles que soulignées dans le Pacte climatique de Glasgow de l’année dernière, jouent un rôle crucial pour permettre l’adaptation au changement climatique et la préservation de la biodiversité”, souligne-t-on.
S’agissant de la question des dégâts occasionnés par le changement climatique, l’UE s’engage à rechercher des solutions “efficaces” pour répondre aux divers besoins des pays vulnérables du monde entier confrontés aux effets du changement climatique. Elle va, à cet effet, soutenir un point de l’ordre du jour officiel sur la prévention, la réduction et le traitement des pertes et dommages, afin de permettre aux parties de discuter de la meilleure voie à suivre pour faciliter un accès rapide au financement et intensifier le soutien aux pays et communautés vulnérables.
“Nous travaillerons avec les pays développés pour nous assurer qu’ils doublent le financement de l’adaptation d’ici 2025 par rapport aux niveaux de 2019, et qu’ils augmentent leurs contributions au financement climatique pour atteindre l’objectif annuel de 100 milliards de dollars auquel l’UE a contribué à hauteur de 23,04 milliards d’euros en 2021 – un montant stable et de loin la plus grande contribution”, a relevé la CE.
Dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015, 194 pays avaient accepté de soumettre des contributions déterminées au niveau national (CDN) qui représentent leurs objectifs individuels de réduction des émissions. Collectivement, ces NDC devraient contribuer à maintenir le changement moyen de la température mondiale en dessous de 2°C et aussi proche que possible de 1,5°C d’ici la fin du siècle.
Les rapports de 2022 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies ont averti que le monde devrait atteindre le niveau de 1,5 °C au cours des deux prochaines décennies et que seules les réductions les plus drastiques des émissions de carbone, à partir de maintenant, aideraient à prévenir une catastrophe environnementale. Ce niveau de hausse de température aurait, selon le GIEC, des effets extrêmement néfastes qui poseraient un défi existentiel.