Les déplacements des populations qu’entraîne la guerre en Ukraine ont un impact disproportionné sur les femmes et les filles et augmentent les risques de toutes les formes de violences sexuelles, y compris la traite des personnes, ont averti deux hautes responsables des Nations Unies.

“Des enquêtes rigoureuses sur les allégations de violences sexuelles doivent être menées afin de garantir la justice et la responsabilité, en tant qu’aspect central de la dissuasion et de la prévention de tels crimes”, ont affirmé Pramila Patten et la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous dans une déclaration conjointe.

Elles signalent que le droit international humanitaire et les droits de l’homme, interdisent catégoriquement le viol et toutes les formes de violence sexuelle et de traitement inhumain, et “doivent être pleinement respectés par toutes les parties au conflit”.

“Des ordres doivent être immédiatement émis par leurs chaînes de commandement respectives interdisant le viol et les autres formes de violence sexuelle, avec des mesures préventives concrètes et limitées dans le temps, comme le soulignent explicitement les résolutions 2106 et 2467 du Conseil de sécurité”, ont affirmé les deux responsables.

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