Un rapporteur spécial de l’ONU se rendra en Iran du 7 au 18 mai pour évaluer l’impact négatif des sanctions unilatérales, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a indiqué l’ONU jeudi.
Il s’agit de la première visite en Iran d’un rapporteur spécial depuis 2005, et de la première visite d’un rapporteur spécial sur les mesures coercitives unilatérales, poste créé en 2014 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. La fonction est actuellement occupée par Alena Douhan, de Bélarus, professeure de droit international et directrice du Centre de recherche sur la paix de l’Université d’État de Bélarus.
Elle prévoit de rencontrer de hauts représentants du gouvernement, des membres du parlement et du pouvoir judiciaire, des représentants d’organisations internationales, des diplomates, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile, des experts en santé, des institutions financières, des acteurs humanitaires, des entreprises et des universitaires.
Sa visite, précise-t-elle dans un communiqué, vise à «recueillir des renseignements de première main concernant l’impact des mesures coercitives unilatérales sur la pleine réalisation de l’ensemble des droits de l’homme» en Iran. Elle entend «couvrir tous les milieux et secteurs touchés par ces mesures».
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