Le Bélarus a introduit la peine de mort pour préparation d’attentat ou “tentative d’acte de terrorisme”, selon un décret publié mercredi et cité par les agences russes, des accusations qui visent de nombreux militants de l’opposition, dont sa cheffe exilée.

“Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a signé la loi prévoyant la possibilité de la peine de mort pour une tentative d’acte de terrorisme”, selon l’agence Ria Novosti, alors que jusqu’à présent seuls ceux ayant commis un tel acte étaient passibles d’exécution.

Depuis le vaste mouvement de contestation de 2020 contre la réélection de l’autoritaire Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, de nombreux opposants ont été inculpés et arrêtés pour tentative ou préparation d’acte de terrorisme. Le Bélarus, une ex-république soviétique alliée à la Russie, est le dernier pays d’Europe à encore appliquer la peine de mort. Le pays, qui procède à plusieurs exécutions chaque année, fusille ses condamnés.

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