Les Occidentaux ne peuvent frapper la Russie de sanctions économiques « folles » et s’attendre en même temps à ce que ce pays garantisse l’approvisionnement alimentaire, a estimé jeudi l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken avait accusé le même jour Moscou, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU organisée par les États-Unis, de prendre en otage « l’approvisionnement alimentaire de millions d’Ukrainiens et de millions d’autres personnes dans le monde ».

« Notre pays est prêt à assumer toutes ses obligations », a réagi Medvedev. « Mais il attend également l’aide de ses partenaires commerciaux », a fait valoir l’actuel vice-président du Conseil de Sécurité de la Russie sur la messagerie Telegram.

Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, plusieurs pays occidentaux ont infligé de lourdes sanctions économiques contre Moscou et des entreprises russes. De leur côté, de nombreuses entreprises étrangères ont décidé de se retirer du marché chinois pour exprimer leur refus de l’opération militaire en Ukraine.

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