Paris (France), 27 mars (LaPresse) – Les procureurs français ont requis une peine de sept ans de prison et une amende de 300 000 euros pour l'ancien président Nicolas Sarkozy, en lien avec les accusations selon lesquelles sa campagne présidentielle de 2007 aurait été illégalement financée par le gouvernement de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Une mesure qui empêcherait l'ancien président d'occuper des fonctions électives ou d'exercer toute fonction judiciaire publique. Le procès, qui a débuté en janvier et devrait s'achever le 10 avril, est considéré comme le plus grave des multiples scandales judiciaires qui ont assombri sa période post-présidence. Sarkozy, qui a dirigé la France de 2007 à 2012, est accusé de corruption passive, de financement illégal de la campagne électorale, de dissimulation de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. L'ancien président a toujours nié toute infraction. Les accusations remontent à 2011, lorsqu'une agence de presse libyenne et M. Kadhafi lui-même ont affirmé que l'État libyen avait secrètement versé des millions d'euros à la campagne de M. Sarkozy en 2007.

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