Bruxelles, 29 avril (LaPresse) – « Je ne copie aucun modèle, je me bats pour mon peuple. Mais j’admire les dirigeants qui placent leur nation en premier et refusent de se soumettre aux élites non élues. Je crois en la famille, l’identité, les frontières et des politiques économiques équitables. Je crois aussi au dialogue, pas à l’extrémisme. À Washington, j’ai rencontré des responsables et des dirigeants politiques pour discuter de la manière de construire une Europe conservatrice plus forte, en coopération étroite avec les États-Unis. Le lien transatlantique est essentiel, plus que jamais. »
C’est ce que déclare à LaPresse George Simion, député européen et candidat du parti nationaliste AUR à l’élection présidentielle roumaine des 4 et 18 mai, actuellement favori dans les sondages. Il répondait aux questions sur son éventuelle volonté de devenir « le Trump de la Roumanie » et sur sa position concernant les migrants, les droits LGBT, les relations avec la Russie et le protectionnisme.
« Giorgia Meloni a démontré qu’être ferme, patriote et pragmatique ne signifie pas être isolé », ajoute le chef d’AUR et vice-président du parti ECR, que la formation AUR a rejoint au Parlement européen.
« Sous sa direction, l’Italie défend ses intérêts nationaux tout en restant une voix forte et respectée au sein de l’UE et de l’OTAN. C’est ce type d’équilibre auquel je crois », souligne-t-il.
« Nous avons besoin d’États souverains qui coopèrent dans les structures internationales sans renoncer au droit de choisir leur propre voie. J’ai un grand respect pour son leadership et pour l’exemple qu’elle a donné à tous les mouvements conservateurs en Europe. »

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