Bruxelles, 2 mai (LaPresse) – « La situation empire. Nous vivons comme dans un goulag. Plus de 1 200 prisonniers politiques sont toujours en prison. Tortures, censure, persécutions religieuses : tout cela se passe encore. Cela fait 5 ans que je n'ai pas vu mon mari, et il a simplement disparu il y a deux ans. Je ne sais pas s'il est en vie. Et il y a des centaines de familles dans notre situation. Mais toute cette répression n’arrête pas les gens, notre espoir est vivant. Les Biélorusses résistent et se préparent à un nouvel élan, en observant attentivement l’Ukraine, car nos destins sont liés. »
C’est ce qu’a déclaré à LaPresse la leader de l'opposition biélorusse, Svetlana Tikhanovskaya, sur la situation actuelle en Biélorussie.
Elle a également demandé à l'Union européenne de ne pas oublier la Biélorussie : « Nous faisons aussi partie de l'Europe. Soutenez notre mouvement, reconnaissez notre lutte et aidez-nous à garder la flamme de la liberté allumée. Ne nous donnez pas à Poutine comme prix de consolation. Une Biélorussie libre signifie une Europe plus forte et plus sûre. »
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