Buenos Aires, 9 mai (LaPresse/Ap) – La psychiatre Agustina Cosachov, l'une des sept professionnels de santé jugés pour négligence dans la mort du footballeur Diego Maradona, a déclaré jeudi qu'elle ne regrettait pas les soins prodigués à l'ancien capitaine de l'équipe nationale et qu'elle tenait la société médicale privée pour responsable des lacunes dans les soins à domicile. Maradona a été opéré d'un hématome entre le crâne et le cerveau et est resté en soins intensifs à la clinique de Los Olivos du 4 au 11 novembre. Il a ensuite été envoyé se rétablir dans une maison privée où il est décédé le 25 novembre 2020 à l'âge de 60 ans. « J'ai agi avec la conviction que ce que je faisais était le mieux pour le patient », a déclaré la psychiatre, première des accusés à témoigner devant les tribunaux de San Isidro, une banlieue nord de Buenos Aires. « Dans le cadre de mes fonctions, j'ai fait tout ce que je pouvais et même plus ». Cosachov faisait partie de l'équipe médicale de Maradona pendant les dernières phases de sa vie, aux côtés du neurochirurgien Leopoldo Luque et du psychologue Carlos Díaz. Les trois sont jugés aux côtés des médecins Nancy Forlini et Pedro Di Spagna, de Mariano Perroni, représentant de la société qui fournissait les services d'assistance, et de l'infirmier Ricardo Almirón.
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