Bruxelles, 12 mai (LaPresse) – "Aujourd'hui, nous discuterons de cette initiative présentée par l'Italie" concernant l'interdiction des téléphones portables dans les écoles de l'Union européenne pour les élèves jusqu'à 14 ans, "soutenue par plusieurs pays de l'Union, dont l'Autriche, la France, la Hongrie, l'Italie, la Slovaquie, la Suède, qui l'ont expressément signée. Il y a déjà un soutien annoncé de la Lituanie, de Chypre, de la Grèce et de la Belgique, mais d'autres pays devraient également soutenir notre motion." C'est ce qu'a déclaré le ministre italien de l'Éducation, Giuseppe Valditara, lors d'un point presse à Bruxelles, où il participe au Conseil de l'éducation, de la jeunesse, de la culture et du sport. Il a ajouté, "La présidence polonaise a soutenu cette proposition." Le ministre a expliqué, "Nous proposons de supprimer les téléphones portables des écoles de l'Union européenne, certainement jusqu'à 14 ans, mais nous réfléchissons également à l'opportunité d'étendre cette interdiction, comme certains autres pays non européens le font également. Les données sont dramatiques et ont un impact double : tout d'abord, un impact sur le développement émotionnel et psychologique des jeunes, des difficultés de concentration, des problèmes de mémorisation, et même le développement de l'imagination. Il y a une croissance psychologique qui est d'une certaine manière endommagée par l'abus du téléphone portable. Ensuite, il y a la question de l'impact sur l'enseignement."