Washington (États-Unis), 20 mai (LaPresse) – Les dirigeants européens à qui Donald Trump a rapporté le contenu de son appel téléphonique de lundi avec Vladimir Poutine auraient été "surpris" ou "choqués" par le récit du président américain, perçu comme conciliant envers le dirigeant russe et opposé à l’imposition de nouvelles sanctions contre la Russie. C’est ce qu’écrit Axios dans un article en coulisses relatant également les réactions de Giorgia Meloni.
Lors d’un passage de l’appel entre les deux dirigeants, la Première ministre italienne aurait demandé à Trump pourquoi il ne pourrait pas y avoir un cessez-le-feu d’au moins deux semaines en vue des négociations. Meloni, accompagnée du chancelier allemand Merz, aurait également exprimé au président américain la nécessité d’impliquer l’Europe dans les pourparlers de paix. "Quelqu’un doit faire office de juge", aurait déclaré la Première ministre selon le récit d’Axios. Merz aurait quant à lui proposé une réunion incluant toutes les parties. Trump aurait suggéré le Vatican comme lieu des négociations.
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