Madrid (Espagne), 19 juin (LaPresse) – La deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre du Travail, Yolanda Díaz, dirigeante de la plateforme progressiste Sumar alliée au PSOE, a demandé au Premier ministre Pedro Sánchez de fournir des « garanties » que l’affaire de corruption ayant impliqué l’ancien numéro trois des socialistes, Santos Cerdán, ainsi que son prédécesseur et l’ancien conseiller Koldo García, ne s’étendra pas au sein du parti, et qu’il ne s’agira donc pas d’un financement illégal de la formation politique.
Dans une interview accordée à Telecinco et relayée par El País, Díaz a également appelé le Premier ministre à adopter des mesures claires de « prévention et d’éradication de la corruption ». Elle a fixé comme échéance la réunion de l’organe de contrôle de la coalition gouvernementale entre le PSOE et Sumar. Si, lors de cette réunion — dont la date n’a pas encore été fixée — ces garanties ne sont pas données, Sumar prendra des décisions « dans une autre direction », a-t-elle déclaré. Díaz n’a pas précisé si cela impliquait une sortie du gouvernement, bien qu’elle l’ait laissé entendre.
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