Bruxelles, 23 juin (LaPresse) – « Afin d’accélérer la mise en œuvre de certains aspects du Pacte, la Commission a également proposé d’avancer deux éléments clés : premièrement, la possibilité d’appliquer la procédure accélérée ou de frontière aux demandeurs provenant de pays tiers ayant un taux de reconnaissance égal ou inférieur à 20 % ; deuxièmement, la possibilité de désigner des pays d’origine sûrs et des pays tiers sûrs avec des exceptions, en accordant aux États membres une plus grande flexibilité, notamment en leur permettant d’exclure des régions spécifiques ou des catégories de personnes clairement identifiables. »
C’est ce qu’écrit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans sa lettre régulière sur la migration adressée aux dirigeants européens en amont du Conseil européen.
« Il en va de même », précise-t-elle, « pour le système européen commun proposé en matière de retours, qui est un élément clé de toute l’architecture car il permet des retours accélérés en assurant une transition fluide entre les différentes phases du processus migratoire. Pour gérer efficacement la migration et garantir une mise en œuvre durable du Pacte, nos cadres législatifs et opérationnels doivent être complétés par des efforts accrus pour renforcer les partenariats et la coopération globale en matière migratoire. Nous poursuivons notre travail sur la dimension extérieure de la politique migratoire dans le cadre de partenariats globaux et mutuellement bénéfiques avec les pays tiers, en suivant une approche qui tient compte de l’ensemble du parcours. »