New York, 25 juin (LaPresse) – L’ambassadeur de France aux Nations Unies a appelé l’Iran à reprendre une pleine coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique et à permettre au plus vite aux inspecteurs nucléaires de l’ONU d’accéder à ses installations nucléaires afin de vérifier que ses stocks d’uranium n’ont pas été déplacés. Jérôme Bonnafont a également invité Téhéran à reprendre les négociations pour « une solution diplomatique solide, vérifiable et durable » qui réponde aux préoccupations internationales concernant la recherche d’armes nucléaires. Il s’est exprimé lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la résolution qui approuve l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et six grandes puissances visant à freiner son programme nucléaire, imposant des sanctions étendues à la République islamique. Les dernières sanctions, liées aux activités et transferts nucléaires de l’Iran, expirent le 18 octobre. Bonnafont a déclaré que la France et ses partenaires européens, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, qui font toujours partie de l’accord nucléaire – dont le président Trump a retiré les États-Unis en 2018 – sont prêts à utiliser la disposition de la résolution de 2015 pour « rétablir » les sanctions de l’ONU « si un tel accord n’est pas trouvé d’ici l’été ». Il a affirmé qu’un accord avec l’Iran doit prendre en compte la non-prolifération des armes nucléaires, la stabilité régionale et les intérêts de sécurité européens.
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