Madrid (Espagne), 26 juin (LaPresse) – « Nous faisons partie d’une union douanière, d’un marché unique, et la politique commerciale est négociée par Bruxelles au nom de tous les États membres. Et nous soutenons la Commission européenne dans ces négociations », a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez à son arrivée au Conseil européen, répondant aux questions des journalistes concernant la menace de guerre commerciale évoquée par le président américain Donald Trump.

Les propos de Trump faisaient suite à l’annonce de Sánchez selon laquelle l’Espagne ne consacrera pas 5 % de son PIB à la défense.

« L’Espagne est un pays ouvert, un ami de ses amis, et nous considérons les États-Unis comme des amis de l’Espagne », a ajouté le chef du gouvernement.

Sánchez a affirmé que l’Espagne est solidaire, engagée aux côtés de ses alliés de l’OTAN, mais aussi un pays souverain. Il a souligné que cet équilibre se retrouve dans la déclaration adoptée hier au sommet de La Haye, signée également par les États-Unis.

Le Premier ministre socialiste a précisé que Madrid respectera ses engagements pour atteindre les objectifs de capacités, et a réaffirmé que, selon les forces armées espagnoles, une dépense de défense équivalente à 2,1 % du PIB est suffisante pour y parvenir.

« Cet engagement est totalement compatible avec le soutien à notre système de protection sociale », a-t-il conclu.

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