Bruxelles, 9 juillet (LaPresse) – « Ce qui s'est passé à Benghazi était un problème de protocole. C'est pourquoi il n'a pas été possible de tenir les réunions prévues. L'UE maintiendra les canaux de communication ouverts et continuera à travailler dans le cadre d'une approche européenne collective, en associant tous les acteurs concernés ». C'est ce qu'a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Markus Lammert, lors du point presse quotidien, à propos du refoulement de la délégation de l'UE, composée de représentants italiens, grecs et maltais. « Le commissaire Brunner était en Libye hier, avec les ministres chargés des migrations de la Grèce, de l'Italie et de Malte. Il s'agissait d'une mission importante, menée conjointement avec les États membres, compte tenu de la récente augmentation des arrivées irrégulières en provenance de Libye. À Tripoli également, la mission a été complexe : des discussions fructueuses ont eu lieu avec le gouvernement, y compris le Premier ministre, mais les réunions prévues à Benghazi n'ont pas pu se dérouler comme prévu », explique-t-il. Nous poursuivrons notre engagement avec tous les acteurs concernés aujourd'hui à Tripoli ; une équipe de la Commission européenne continue de mener des consultations au niveau technique. La Commission européenne est déterminée à travailler et à coopérer avec tous les acteurs clés en Libye pour faire face à des phénomènes communs tels que la migration », ajoute-t-il.