Milan, 19 juillet (LaPresse) – « Le discours du président syrien Ahmed al-Sharaa a été une démonstration de soutien aux auteurs des attentats jihadistes (selon les mots d’Al-Sharaa : ‘les tribus bédouines comme symbole de valeurs et de principes nobles’) et une condamnation des victimes (la minorité druze attaquée). » C’est ce qu’a écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, dans un message publié sur le réseau social X, après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie dans la province de Sweida. « Conclusion : dans la Syrie d’Al-Sharaa, il est très dangereux d’appartenir à une minorité — qu’il s’agisse des Kurdes, des Druzes, des Alaouites ou des chrétiens. Cela a été démontré à plusieurs reprises au cours des six derniers mois », a ajouté Saar. « La communauté internationale a le devoir de garantir la sécurité et les droits des minorités en Syrie, et de subordonner la réintégration de la Syrie dans le concert des nations à leur protection. »
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