Téhéran, 23 juillet (LaPresse) – Les menaces européennes de réimposer des sanctions pourraient pousser l’Iran à se retirer d’un pacte international limitant la prolifération des armes nucléaires, l’un des derniers outils restants pour sauvegarder le programme nucléaire de la République islamique. C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, s’adressant aux journalistes au sujet des contre-mesures prévues par son pays contre d’éventuelles nouvelles sanctions économiques, en vue d’une réunion cruciale prévue vendredi avec le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Les négociations entre l’Iran et certains des États encore signataires de l’accord nucléaire de 2015 — dont les États-Unis se sont retirés lors du premier mandat de Donald Trump — auront lieu à Istanbul. Les trois pays européens ont évoqué la possibilité d’activer la clause dite de « snapback », qui prévoit la réintroduction automatique des sanctions contre l’Iran si aucun progrès n’est réalisé d’ici août pour limiter son programme nucléaire.

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